Transition agro-écologique



Projet agro-écologique pour la France


L’activité agricole s’appuie sur des ressources naturelles qu’il convient de préserver. La réduction de la dépendance aux intrants (engrais, pesticides, antibiotiques, carburants, énergie) procurera un avantage économique aux agriculteurs en diminuant leurs dépenses sur ces postes. Elle permettra d’autre part de diminuer son impact environnemental. À cette fin, il convient d’engager une évolution des modèles de production, qui place l’agronomie au cœur des pratiques, pour combiner performance économique et performance environnementale.

C’est l’objet du « projet agro-écologique pour la France » présenté par le Ministre le 18 décembre 2012. L’accompagnement des exploitations agricoles dans leur transition agro-écologique, pour qu’elles soient plus économes en intrants et en énergie et assurent durablement leur compétitivité, apparaît donc prioritaire. (Consulter en ligne)


L'Agro-écologie en région

En 2013, Lors de l'appel à projet « mobilisation collective pour l'agroécologie », 23 dossiers ont été déposé en région PACA et 6 d'entre-eux ont été retenus. (les consulter)

En Octobre 2013, face au directeurs des établissements de formation, un point sur l'agro-écologie a permis de préciser ses principes par comparaison aux agricultures dite durable, intégrée, raisonnée...De plus, des actions du plan agro-écologique sont en cours sur les exploitations des établissements de formation et des actions pédagogiques participent au projet « enseigner à produire autrement ».

Projet agro-écologique pour la France, et dans l'EAP en région PACA (.pdf)

En Février 2014, les directeurs des exploitations des établissements et des enseignants/formateurs ont reçu des représentants de l'inspection pour pouvoir échanger et travailler sur le projet d'exploitation en transition vers l'agro-écologie. (Diaporama de cette journée)


Sur le site du pôle de formation Vert d'Azur d'Antibes : Comment concevoir et installer une parcelle agroforestière méditerranéenne ?

Le 17 Novembre 2016, le pôle de formation Vert d'Azur, a accueilli des partenaires de leur territoire pour travailler sur leur projet de parcelle en agroforesterie en AB mais aussi sur des projets similaires d'autres établissements de formation agricole de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Quelle organisation ?

Cette journée a été possible grâce à l’investissement des partenaires travaillant sur les références techniques des systèmes maraichers agroforestiers (SMART), à des chercheurs de l’INRA de Corse et des Alpes Maritimes, et grâce à des enseignants et formateurs de l’établissement très impliqués dans ce projet. De plus, 2 classes de BTS production horticole, encadrées par leur professeur, Agnès Laurens, ont participé activement en accueillant le public, en témoignant de leurs expériences au cours des ateliers de l’après-midi  et en construisant un compte rendu sur les différentes conférences et interventions de la journée: merci et bravo à eux !


A voir aussi :

> L'Article L'agroforesterie mode méditerranéenne à Antibes

> Le film :


Antibes_CASDAR_TAE_2016 par eau-ea

Quels objectifs pour quel projet ?

Il s'agissait donc d'utiliser « toutes les forces vives », les connaissances et le vécu de chacun pour répondre aux différentes questions que se posent l'établissement et d'autres porteurs de projet (les exploitations des lycées agricoles de St Rémy de Provence et d'Aix-Valabre, mais aussi des enseignants/formateurs , des agriculteurs et des apprenants en brevet professionnel,) : une intelligence collective au service de tous !

Avant d’aller sur le terrain, observer et étudier  le sol avec Philippe de Monpezat, agronome et pédologue, plusieurs interventions dans l’amphithéâtre ont permis de présenter l’établissement, le plan agroforesterie ministériel , les projets en cours dans d’autres établissements et les travaux des partenaires du projet SMART. Ensuite Odile Quenot et Franck Marino ont longuement décris le projet du pôle de formation Vert d’Azur avant de formuler les différentes questions à résoudre au cours de la journée.

Sur la parcelle en agroforesterie du site d'Antibes, des essences locales vont être plantées et en particulier des agrumes : quels agrumes ? Quel comportement et quel intérêt en agroforesterie ? Franck Curq, chercheur à l'INRA Corse UMR Agap Corse a apporté des éléments de réponse.

Cette parcelle sera occupée par différentes espèces de ligneux en strate arborescente (avocatiers, amandiers, oliviers, grenadiers) mais aussi de plantes pérennes ou annuelles en strate herbacée : quel intérêt pour un biocontrôle des ravageurs ? Les auxiliaires des cultures peuvent être nombreux mais seront-ils efficaces contre les ravageurs des cultures ? Pourra-t-on limiter les traitements phytosanitaires, voire aller vers du « zéro phyto » ? Christine Poncet, chercheuse à l'INRA Sophia-Antipolis a présenté la complexité de ce sujet et l'ampleur des travaux à réaliser pour mieux répondre à ces questions.

Quelles activités pédagogiques et quels suivis ?

Par ces interventions et par les ateliers d’échanges avec les experts du projet SMART que sont François Warlop du GRAB, Florian Carlet du GR CIVAM et Daniélé Ori d’Agroof, des pistes de réponse ont été formulées.  Par la suite, il s’agira aussi de mettre en place des activités pédagogiques et des suivis qui aideront à répondre à toutes ces questions : suivis de biodiversité, suivis de la phénologie des plantes cultivées, suivis pédoclimatiques comme le suivi de l’humidité du sol, suivis pour comprendre les relations entre les plantes, comme la compétition pour la lumière... ( interventions de Denis Ferrando, formateur au CFPPPA d’Antibes et de Daniélé Ori d’Agroof)

Il est important de signaler que toutes les solutions proposées doivent prendre en compte 2 données majeures :
- Ce système de production doit être transposable, avec une faisabilité technico-économique crédible pour les agriculteurs, et il doit répondre à des contraintes de territoire (peu de foncier disponible, petites parcelles en restanques ...) et à des atouts de ce même territoire (une population et des collectivités territoriales en attente de produits locaux diversifiés)
- Ce système de production doit, après sa conception et son installation, être pérenne et exploitée en fonction du calendrier scolaire très contraint et des épisodes extrêmes du climat méditerranéen.

Cette journée a donc, rempli son objectif : travailler sur des systèmes de production en agroforesterie favorisant l'installation de futures exploitations sur le territoire, en cohérence avec les principes de l'agro-écologie.


Un verger-maraîcher au lycée agricole Petrarque à Avignon, reconception d'un système de production

Les systèmes actuels de production sont très dépendants des intrants et très spécialisés. Cette spécialisation, notamment en arboriculture, interdit toute année sans récolte, ce qui aboutit à sur- protéger le verger. De plus, les vergers sont des monocultures denses ce qui est donc très favorable aux ravageurs et maladies, et ce d’autant plus que les variétés sont souvent très sensibles.

Installé et suivi en partenariat avec le GRAB,  ce verger-maraîcher vise à proposer une alternative à ce modèle et à  répondre aux attentes de la population pour des produits Bio et de proximité.

Ce système de production en agro-écologie, a été présenté lors d’une journée inter-DRAAF sur la transition agro-écologique le 3 Octobre 2014 (lire le diaporama).

Pour poursuivre cette action, l’exploitation du lycée Petrarque et le CRIPT PACA participent au projet SMART : « Systèmes Mixtes Agroforestiers : création de Références Techniques & économiques » , financé par les CASDAR de partenariat et d’innovation, instruits par la DGER.

Pour en savoir plus :


Autonomie alimentaire de la ferme expérimentale de Digne-Carmejane

L’exploitation de Digne-Carmejane engagée  depuis de nombreuses années sur des actions de développement durable et sur la biodiversité, a organisé son système de production de façon à être de plus en plus autonome : cultures de méteil, de céréales pour les agneaux, de légumineuses,  sylvo-pastoralisme ...Ce système de production lui permet de diminuer l’ensemble des intrants et des expérimentations sont également en cours sur les soins alternatifs aux animaux.

Pour nourrir 600 brebis en conduite pastorale, avec commercialisation d’agneaux de Sisteron, label rouge, l’exploitation est autonome à plus de 95% : les 51ha de surfaces cultivables sont entièrement dédiés à cet objectif avec un assolement constitué de 39ha de surfaces fourragères, 9hade céréales et 3ha de protéagineux. Faux semis, binage mécanique, rotation longue avec pois chiche, ont permis une réduction de 85% du montant des achats de produits phytosanitaires en 6 ans.

Des progrès sont à encore rechercher pour abandonner la culture du maïs, limiter les besoins en eau, économiser l’énergie, mieux valoriser les produits et, des actions pédagogiques sont prévues dans ce sens, pour l’année scolaire prochaine.

Par contre, des prédations récentes dans les zones de pastoralisme à proximité de l’établissement,  remettent en cause  ce système de production et causent une surcharge de travail : des solutions urgentes sont à l’étude pour que le sylvo-pastoralisme, pratique  stockant plus  de carbone  que ce qui est émis par les animaux, ne soit pas remis en cause.


La ferme expérimentale de Digne-Carmejane poursuit son avancée

La ferme expérimentale de Carmejane  poursuit son avancée vers l’autonomie alimentaire

Les 10 et 11 juin 2015, une formation organisée par l’IRAEE (Inter-Réseau Agriculture Energie Environnement, soutenu financièrement par la région PACA, suite au programme AGIR/AGIR+) s’est déroulée dans les locaux du CFPPA de Carmejane,  et a pu être enrichie par les visites sur les parcelles de la ferme.

4 enseignants/formateurs  des établissements de Gap et Carmejane ont pu rejoindre le groupe constitué des techniciens-conseils et animateurs  des chambres d’agriculture 13 et 84, de Bio de Provence , de la MRE, de la filière cheval et du CRIPT PACA  (le collectif de « jediagnostiquema ferme.com »).  Lors des diagnostics énergétiques Dia’Terre dans les filières d’élevage, un constat est fait : les achats d’aliments sont une forte dépense en énergie indirecte, ce qui   ne permet pas une performance économique et environnementale (surtout si la valorisation des produits est insuffisante) donc comment rendre la ferme plus autonome en fourrages, comme en céréales et compléments alimentaires ?

Pendant ces 2 journées, les 2 intervenants : Jean Pierre Manteaux, « référent prairies multi-espèces » en Rhône-Alpes et conseiller « équipe élevage » à la Chambre d’Agriculture de la Drôme, et Pierre- Guillaume Grisot, chef de projet « conduites élevages ovins et encadrement de la station expérimentale ovine de Carmejane » (04) pour l’institut de l’élevage, ont pu  donner aux participants les connaissances de base pour conseiller au mieux les éleveurs désirant améliorer l’autonomie alimentaire de leur troupeau ou tout au moins pour proposer des actions améliorant leur système de production.

Au programme de ces 2 journées :

- Autonomie alimentaire des élevages de ruminants : définition et références,

- Autonomie alimentaire des élevages ovins : état des lieux et pistes d’améliorations,

- Méteils et prairies multi-espèces pour améliorer l’autonomie alimentaire des élevages.

Les travaux en salle furent entrecoupés par des visites sur le terrain pour découvrir la collection fourragère, une zone de sylvopastoralisme en colline et des cultures permettant l’autonomie alimentaire de la ferme.

 

Le groupe en visite sur la collection fourragère


Inauguration du lieu test maraîchage bio diversifié à Carmejane, au coeur des Alpes de Haute Provence, ce Mardi 3 Novembre 2015

Une parcelle équipée pour du maraîchage bio diversifié est mise à disposition par l'établissement de Carmejane à des entrepreneurs à l'essai qui testent leur activité avant éventuellement de s'installer à leur propre compte .

Ils sont hébergés par la coopérative d'activité Mosaïque à Digne . Les entrepreneurs à l'essai financent et mettent en place leurs cultures, vendent leur production sous couvert de la coopérative .

Une saison s'est écoulée pour Marie-Laurence , notre première maraîchère, l'occasion d'inviter financeurs, fournisseurs, élus, techniciens , anciens stagiaires et journalistes ....

Ce projet a bénéficié d'un financement Leader et d'un tiers temps ingénieur.
Veronique.izarn@educagri.fr

Une parcelle équipée pour du maraîchage bio diversifié est mise à disposition par l’établissement de Carmejane  à des entrepreneurs à l’essai qui testent leur activité avant éventuellement de s’installer à leur propre compte .

 

Ils sont hébergés par la coopérative d’activité  Mosaïque à Digne . Les entrepreneurs à l’essai  financent et mettent en place leurs cultures, vendent leur production sous couvert de la coopérative .

 

Une saison s’est écoulée pour Marie-Laurence , notre première maraîchère, l’occasion d’inviter financeurs, fournisseurs, élus, techniciens , anciens stagiaires et journalistes ….

 

Ce projet a bénéficié d’un financement Leader et d’un tiers temps ingénieur .

Veronique.izarn@educagri.fr



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